Les utilisateurs adorent sa flexibilité et facilité d'utilisation mais les organisations ont peur du manque de gouvernance et de sécurité
SOMMAIRE
Cet article énonce 3 raisons pour lesquelles Microsoft Excel est encore utilisé couramment par les groupes de Finance corporatives des organisations de taille intermédiaire pour le reporting financier.
Temps de lecture: 2 minutes 15 secondes
Un outil encore incontournable pour la Finance corporative
Malgré la diversité croissante des outils modernes de visualisation et de BI (comme Power BI, Tableau ou Looker), Excel reste l’outil principal pour le reporting financier dans de nombreuses entreprises de taille moyenne. Cette réalité peut sembler paradoxale, mais elle s’explique par des raisons pratiques, culturelles et structurelles propres aux processus financiers. Excel est flexible, connu de tous, et permet une personnalisation instantanée. Dans un contexte où les besoins analytiques sont souvent complexes et les processus de fin de mois critiques, les équipes préfèrent se tourner vers un outil qu’elles maîtrisent et qui leur permet d’itérer rapidement sans dépendre de ressources techniques.
Raison #1 : La complexité des règles comptables et de présentation
Le reporting financier exige souvent des calculs complexes, des ajustements manuels et une présentation très formatée, notamment pour les états financiers ou les tableaux d’analyse de performance. Les outils modernes, bien qu’excellents pour explorer les données, sont peu adaptés à la précision exigée pour les rapports officiels ou les comités de direction.
Pour pallier cela, certaines solutions hybrides permettent de conserver l’interface Excel, mais avec un modèle centralisé de données et de règles, évitant ainsi les erreurs de calculs manuels ou les multiples versions de fichiers.
Raison #2 : L’autonomie recherchée par les équipes Finance
Les équipes Finance souhaitent souvent rester autonomes dans la création et la mise à jour de leurs rapports. Les outils de BI nécessitent généralement des compétences techniques ou l’intervention du département TI, ce qui ralentit la réactivité dans un cycle de clôture ou de prévision.
Pour améliorer cette autonomie tout en assurant rigueur et cohérence, des solutions offrent des interfaces de reporting dans Excel sans formules, où les données sont dynamiques, sécurisées et liées au modèle financier central. Cela permet aux analystes d’avoir à la fois la liberté d’Excel et la robustesse d’un système gouverné.
Raison #3 : La difficulté d’extraire et structurer les données nécessaires
Dans les entreprises moyennes, les données financières sont rarement prêtes à l’emploi pour les outils de BI. Elles sont éparpillées dans plusieurs modules de l’ERP, parfois non normalisées, et nécessitent souvent des retraitements ou des enrichissements avant d’être utilisables pour le reporting.
Une bonne pratique est d’introduire une couche intermédiaire de modélisation analytique qui prépare et structure les données financières selon les besoins de la finance corporative. Un modèle financier centralisé et pré-intégré évitera ainsi d’avoir à reconstruire ou retraiter les données à chaque cycle de reporting.
Conclusion
En résumé, Excel reste incontournable parce qu’il répond à des besoins précis que les outils modernes ne comblent pas encore totalement : flexibilité, précision, rapidité et autonomie. Toutefois, il est essentiel de structurer l’utilisation d’Excel pour éviter les dérives. La solution FP&A Swiftfinance combine la simplicité d’Excel avec la puissance d’un modèle analytique centralisé, permettant aux équipes Finance de produire des rapports fiables, sans formules complexes ni importations manuelles, tout en assurant sécurité, traçabilité et cohérence.
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Pourquoi utilise-t-on encore Excel pour le reporting financier